Le déficit foncier est un mécanisme fiscal permettant aux propriétaires bailleurs d’immeubles anciens de déduire les charges liées à la gestion ou à l’entretien du bien immobilier de leurs revenus fonciers. Lorsque ces charges dépassent les revenus locatifs perçus, la différence constitue un déficit foncier, qui peut être déduit des revenus globaux du contribuable dans la limite de 10 700 € par an, réduisant ainsi son impôt sur le revenu. Les charges concernées incluent, par exemple, les travaux de rénovation, les intérêts d’emprunt et les frais de gestion [2].
La limite annuelle d’imputation sur le revenu global des déficits fonciers est rehaussée à 21 400 euros pour les dépenses déductibles de travaux de rénovation énergétique.
Ces travaux doivent permettre à un bien qualifié de passoire thermique de passer d’une classe énergétique E, F ou G de l’audit énergétique, à une classe A, B, C ou D.
Avantages pour les investisseurs :
- Réduction d’impôt immédiate : En imputant le déficit sur les revenus globaux, l’investisseur peut réduire son impôt dès l’année suivante [4].
- Valorisation du patrimoine : Les travaux déductibles permettent de rénover et de moderniser le bien, augmentant ainsi sa valeur [6].
- Report des excédents : Si le déficit dépasse 10 700 €, l’excédent peut être reporté sur les revenus fonciers des dix années suivantes, optimisant encore davantage la fiscalité [1].
Cette stratégie est idéale pour les investisseurs souhaitant concilier optimisation fiscale et rénovation de biens anciens, souvent dans des secteurs à forte demande locative.
???? Sources
- expertimpots.com – Déficit foncier 2024 : Définition, report et calcul revenus
- economie.gouv.fr – Tout savoir sur le déficit foncier
- defiscalisation.immo – Tout savoir sur le déficit foncier en 2023 et 2024
- expat-immo.com – Le déficit foncier, avantages et inconvénients
- pierre-de-prestige.fr – Pourquoi privilégier un investissement locatif en Déficit …
- capital.fr – Déficit foncier : définition et exemple